
Cela faisait maintenant un mois que mes parents et moi étions installés dans cette nouvelle maison dans l'état de Washington, près de Seattle, à Port Angeles. Ici, les journées me semblaient longues, d'autant plus que le beau temps auquel j'étais habituée à Los Angeles, ne souhaitait pas pointer le bout de son nez. Certes, avec le métier de mon père, Peter, j'avais pris l'habitude de changer de domicile très régulièrement. Alors que certain dirait mal vivre la séparation avec leurs amis, pour moi c'était tout le contraire ! J'appréciais le fait de changer de paysage, de lycée et d'entourage tous les ans.
Le jour tant redouté, celui de la rentrée avançait à grands pas. En effet, nous étions le vingt-huit aout, et la rentrée était prévue pour la journée du dix septembre. Si il y avait bien une chose que je redoutais lors de mes déménagements, c'était bien celui où tout le monde découvrait qui était la fille de Peter Blair, le célèbre acteur Hollywoodien, un des plus appréciés du moment. Tous les élèves et tous les professeurs croyaient que je n'étais rien d'autre que sa fille, qui profite pleinement de ma situation familiale, mais en réalité, j'étais une jeune fille très timide, réservée, qui ne souhaitait rien d'autre que de vivre sa fille d'adolescente normale. Lorsqu'ils apprenaient que ma mère, Molly, était une des stylistes officielles des grands films américains, toutes les lycéennes souhaitent soudainement devenir mes « amies », dans le but d'agrandir leurs garde-robes.
Pour me changer les idées, je décidai d'aller me promener dans les alentours de ma grande demeure, où je passai la plus grande partie de mon temps libre. J'appelai ma mère, pour l'en informer :
- Allo Maman ?
- Oui ma fille. Je n'ai pas eu le temps de te voir ce matin, excuse moi. Tu vas bien ?
- Oui bien merci. Je voulais te dire que je pars me promener dans Port Angeles. Je serai rentrée pour diner, dis-je inconsciemment.
- Fais attention à toi, et ne te perds pas, s'exclama ma mère. Bon je dois te laisser, j'ai une célébrité qui insiste pour trouver sa tenue. Passe une bonne après-midi.
Je me précipitai vers mon armoire, où se trouvait ma collection de vêtements. En effet, la mode était un sujet qui me passionnait. Lorsque j'étais plus jeune, ma mère m'amenait souvent sur son lieu de travail, et c'est de là qu'est née cette passion dévorante pour les vêtements en tout genre. J'avais tout de même mon style à moi simple, qui colle parfaitement à ma personnalité : un petit top blanc, avec un motif imprimé, un jean slim noir, une veste en cuir marron, un grand collier sautoir et des bottes noir à talons compensés. Toute fille normale, mourrait de jalousie à la vue de mon dressing, qui faisait la taille d'une chambre ! J'avais même beaucoup de mal à m'en séparer les rares jours où je quittais ma maison.
Une fois habillée, je partis vers le Nord de Port Angeles, vers la grande forêt. Les grandes villas de Port Angeles laissaient progressivement place à une végétation luxuriante. Le temps ne s'était toujours pas levé, et l'automne, qui fut la saison que j'appréciais le moins, était déjà bien entamé. Plus j'avançais à l'aveugle dans ce bois, plus la lumière diminuait, le sentier se rétrécissait, les arbres devenaient de plus en plus grands, et les chants des oiseaux devenaient effrayants. Je n'avais pas eu la bonne idée de me munir d'une boussole et d'une carte, ce que je regrettais énormément, d'autant plus que mon sens de l'orientation était tel que je n'avais jamais réussi à retrouver la maison de mes grands-parents. Et pourtant, jusqu'à leur décès l'année précédente, je passais les voir tous les mois, sans exception.
Soudain, un bruit se détacha des autres. On aurait dit un rugissement lointain, ou alors un animal, surement chassé par un autre, courant à une vitesse folle. Je me trouvais dans une forêt qui m'était totalement inconnue, j'étais seule et n'avais aucuns repères. Puis, plus rien, aucun autre bruits ne se firent entendre. Cinq longues minutes, durant lesquelles j'essayai de retrouver ma route, en vain. Le fameux bruit se fit entendre de nouveau, cependant, cette fois, il se situait surement à moins de dix mètres à la ronde de l'endroit où je me trouvais.
- Etes-vous perdue mademoiselle ? M'interrogea une voix douce.
Merci d'avance, et à bientôt.
Bérénice. ♥
Twilight-Edward-Love000, Posté le dimanche 13 mai 2012 06:50
Coucou ! ♥
Un nouvelle article est en ligne, passe vite le voir !
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Bisous, Marianne. ♥